
Le président russe a répété mardi qu’il n’a rien contre la liberté sur Internet.
«Nous avons débattu de ces restrictions (…) mais écoutez, nous sommes tous des adultes. Arrêtons, laissons nos enfants en paix. Mais (…) on ne peut pas, sous ce prétexte, introduire des restrictions aux libertés civiles et au libre marché», a-t-il dit lors d’un forum sur les start-up du web.
Vladimir Poutine a ajouté qu’une certaine régulation est inévitable. «C’est un important segment du marché et c’est impossible de ne pas le réguler. Tous les jours un tiers de notre population utilise Internet et, bien sûr, il doit y avoir une certaine régulation», a-t-il dit.
Mesures contre les blogs
La législation russe interdit les sites contenant de la pornographie infantile, ou lié à la drogue, ou extrémiste, ou incitant au suicide, afin de protéger les enfants. Les adversaires de cette loi estiment qu’elle permet de censurer des sites au contenu plus général.
Le gouvernement a également pris des mesures contre les blogs, un des médias les plus populaires, qui reste en dehors de la sphère d’influence du Kremlin. En vertu de la loi adoptée le mois dernier, les sites comptabilisant plus de 3000 visites par jour doivent être inscrits sur un registre auprès d’une autorité de surveillance des communications.
Réseaux sociaux
Internet et les réseaux sociaux ont été utilisés par les opposants de Vladimir Poutine pour critiquer le pouvoir et organiser des manifestations. Ce fut notamment le cas pour celles qui se sont déroulées à Moscou lors de l’hiver 2011-2012.
Le Kremlin nie les allégations de censure et de pression sur les médias et les utilisateurs d’Internet. Il déclare que les Russes ont le droit d’exprimer leurs opinions et de manifester.
(ats/afp/Newsnet)