Mondial 2014: La presse internationale n’est pas tendre avec Ronaldo

«CR7 s’est bien caché», a ainsi écrit le quotidien portugais Publico. «L’ombre de lui-même», a renchéri l’espagnol El Mundo Deportivo.

La Gazzetta dello Sport a fait appel à une phrase célèbre pour juger la médiocre prestation du Ballon d’or 2013, quasi transparente: «Ronaldo est arrivé presque en dernier. Il a vu, mais n’était pas en mesure de sauter dans un train en marche!»

Le quotidien sportif français L’Equipe titre en «une»: «Müller met le turbo, C. Ronaldo au point mort», avant de lui infliger une leçon de savoir-vivre en pages intérieures: «Cristiano Ronaldo affichait encore un grand sourire avant le coup d’envoi. Une déroute plus tard, le visage du capitaine du Portugal a viré au grognon. Casquette visée d’un 7 sur la tête, les poings serrés dans les poches de sa culotte courte, le Ballon d’or 2013, sac dans le dos, ressemble soudain à un petit écolier venant de se faire fesser».

Le tabloïd allemand Bild s’est fendu d’un «Ron-NIL-do», difficile à traduire, mais qui pourrait être «Ronaldo n’a rien fait».

«Cristiano n’a pas brillé»

«Touché par un panzer», titre le quotidien espagnol Marca sous une photo d’un Ronaldo dépité, bouche ouverte. As s’est contenté d’un sobre: «Cristiano n’a pas brillé».

L’édition en ligne du quotidien brésilien Lance! a simplement écrit que «l’Allemagne (avait) coulé le Portugal de Cristiano Ronaldo». «Le jeu du Portugal s’articule autour de Cristiano Ronaldo, mais cela nécessite que ses coéquipiers l’aident. Son extrême dépendance vis-à-vis de Ronaldo a été manifeste tout au long du match», a ajouté le journal.

Enfin, le quotidien anglais The Times a sans doute le mieux résumé la situation en titrant: «Thomas Müller a volé la vedette à Cristiano Ronaldo».

(si/Newsnet)