Mondial 2014: La Russie et la Corée du Sud font match nul 1 à 1

Face à des Sud-Coréens extrêmement généreux sur le plan physique, les Russes ne sont pas parvenus à sortir de leur coquille. Surtout en début de rencontre. Dans un sport de plus en plus régi par les statistiques, l’une d’elles convainc davantage que les autres.

31 minutes, c’est le temps qu’il a fallu aux deux équipes pour oser envoyer un ballon en direction des buts. L’audacieux a pour nom Ignashevich, auteur d’une frappe lointaine sur un coup franc repoussé par le gardien sud-coréen. La première mi-temps s’est ainsi logiquement terminée sur un score nul et vierge.

Les Russes capitulent les premiers

En deuxième période, les Russes ont semblé plus impliqués. Mais ils ont malgré tout dû capituler les premiers. A la 68e, sur une percée intéressante de Lee, le gardien Akinfeev a choisi de se distinguer de la pire des manières.

Sans véritable autre solution, le joueur sud-coréen a frappé des vingt mètres. Un tir pas franchement retors, sans trop de puissance. Akinfeev a mis ses gants en opposition pour bloquer l’envoi et capter le ballon. Mais la prise du gardien du CSKA Moscou n’a pas été assez sûre et la balle a fini sa course derrière la ligne de but russe sous les yeux dépités d’Akinfeev.

La Belgique seule en tête du groupe

Très discrets sur le plan offensif, les «Guerriers Taeguk» ont accepté cette offrande avec un large sourire. Toujours généreux dans l’effort, les Asiatiques ont pourtant dû capituler six minutes après l’ouverture du score. L’égalisation de la Sbornaja est tombée des pieds de Kerzakhov, entré quelques instants auparavant. Seule formation du Mondial composée exclusivement de joueurs évoluant au pays, la Russie de Fabio Capello n’a pas impressionné, comme souvent lors des phases finales de Coupe du monde.

Ce match nul fait les affaires de la Belgique, qui se retrouve seule en tête du groupe avec trois points grâce à son succès 2-1 devant l’Algérie. Quant à Fabio Capello et son staff, il aura besoin de redéfinir les priorités de son équipe pour ne pas aller au devant d’une mauvaise surprise.