Le débat sur la liberté d’expression au Sénégal refait surface, cette fois alimenté par une publication de Madiambal Diagne sur X (anciennement Twitter) ce mercredi 2 octobre 2024.
Le journaliste et patron du journal Le Quotidien a partagé un ancien tweet d’Ousmane Sonko datant de juin 2020, dans lequel ce dernier dénonçait l’article 80 du Code pénal sénégalais. Sonko écrivait alors : « L’article 80 est une hérésie juridique qui doit disparaître de notre corpus pénal. Celui qui est allergique à la critique ne doit même pas diriger une famille ou un parti, a fortiori un État ». Madiambal Diagne a commenté ce post avec une question provocante : « Qui reconnaît l’auteur de ce poste aujourd’hui ? ».
Cette réflexion intervient alors que les convocations à la Division des Investigations Criminelles (DIC) et à la Cybercriminalité se multiplient. Des journalistes comme Cheikh Yérim Seck et Kader Dia sont actuellement sous pression pour des propos tenus sur des plateaux télévisés. Ces événements suscitent l’indignation d’une partie de l’opposition, qui dénonce une atteinte à la liberté d’expression, un droit fondamental qu’Ousmane Sonko et ses alliés défendaient fermement lorsqu’ils étaient dans l’opposition.
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