Malgré les efforts consentis jusque-là dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale et dans la planification familiale, des efforts restent toujours à faire. Des cas de décès sont souvent notés, des poches de resistances toujours notés dans la Pf. C’est le constat fait par le Dr Abdou karim Diop. Il est le secrétaire général de l’Ong 3Cap santé. C’est pourquoi, son organisation dit vouloir davantage sensibiliser les élus locaux pour arriver à une meilleure prise en charge des questions sanitaires. Un partenariat est trouvé avec l’union des présidents de collectivités territoriales pour mieux prendre le taureau par les cornes, a laissé entendre, le Dr Abdou Karim Diop. Ce qui explique la tenue de l’atelier régional de plaidoyer avec les collectivités territoriales pour un engagement au financement de la planification familiale et de la santé de la mére et de l’enfant.
” La santé est une affaire de tous “, a d’entrée laissé entendre, le Dr Abdou karim Diop. l’État seul, ne peut pas tout faire. Il faut que tous y mettent du sien pour arriver à une meilleure prise en charge sanitaire. Pour le Sg de l’Ong 3cap santé, c’est ce qui explique le partenariat entre sa structure et l’union des élus locaux. L’objectif, dira-t-il est de travailler en synergie à mettre définitivement un terme à la mortalité maternelle et néonatale dans le pays et relever le taux de prévalence contraceptive.
3 Cap santé, explique-t-il, est une coalition d’organisations de la société civile. 30 organisations forment le consortium, 3 Cap santé, a laissé entendre, le Sg. Elles ont décidé d’harmoniser et de mutualiser leurs interventions pour améliorer le plaidoyer allant dans le domaine de la santé. Ils se disent conscients que l’État ne pas à lui seul, tout faire. D’où l’importance de coordonner et surtout d’harmoniser les interventions. Si chacun joue bien le rôle qui est le sien et de manière harmonisé, il y aura une nette amélioration de la santé surtout du côté du pôle mère-enfant, a relevé, le SG de 3 Cap santé.
Le Sénégal a certes fait de gros efforts dans la lutte contre le phénomène. Ce qui lui vaut sa 2ème place derrière le Cap-vert dans la sous-région ouest africaine. Seulement, il reste loin des objectifs du développement durable fixés en 2030. Il y a toujours des mères qui décèdent lors des couches et beaucoup d’enfants qui meurent avant l’âge de 5 ans, a révélé, le Dr Diop. C’est pourquoi, les collectivités territoriales qui ont les moyens doivent les orienter dans ce sens, conseille-t-il. Outre la sensibilisation, les élus vont être renforcés pour une meilleure maîtrise de la nomenclature budgétaire afin qu’ils puissent mieux y intégrer la problématique de la santé.
A l’issue des 2 jours de rencontre, il est attendu à ce que les élus locaux prennent l’engagement d’élaborer des plans d’actions dans lesquels ils s’engagent de prendre en compte la problématique, a souhaité, le secrétaire général de l’Ong 3Cap santé.
Toutefois aussi, détaille-t-il, le focus sera surtout mis sur un certain nombre de points parmi lesquels, figurent,
L’information et la sensibilisation des autorités des collectivités territoriales sur l’importance de la planification familiale. La promotion des stratégies innovantes et des mécanismes de financement durable au niveau local est aussi inscrite au rôle.
Il y a aussi la facilitation et l’échange d’expériences et de bonnes pratiques entre les différentes collectivités territoriales. Nous travaillons aussi à susciter l’adhésion et l’engagement des collectivités territoriales ciblées pour la mise à disposition d’un budget à la PF/SRMNIA dans leurs localités à travers des lettres d’engagement, a laissé entendre, le Sg de l’Ong 3cap santé.
Abdou karim Diop de toujours souligner, 3 Cap santé qui est une coalition de plusieurs dizaines d’Ong, a décidé de sensibiliser les élus locaux pour une meilleure implication des collectivités territoriales dans la lutte. Aujourd’hui, il était question de sensibiliser les élus locaux avec qui nous avons un partenariat à travers leur association, ( union des élus locaux du Sénégal ), dirigée par, Woury Diallo, le maire de Vélingara. Nous leur avons parlé du phénomène et des dégâts qu’il cause sur la population. Nous les sensibilisons pour qu’ils appréhendent mieux la situation. L’objectif est de les amener à mieux s’impliquer dans la lutte. Il faut qu’ils apprennent à inscrire dans leurs budgets des lignes destinées à appuyer la lutte contre le phénomène.
Par Abdoulaye Fall
