La 15ème édition du concours Miss Maths et Miss Sciences a connu son épilogue. Le collège d’enseignement moyen Moriba Diakité et le lycée Mame Cheikh Mbaye sont montés sur le podium. L’élève Aissatou Fofana du LMCM a été élue Miss Sciences de cette édition, tandis qu’Aminata Ba du collège Moriba Diakité a été couronnée en mathématiques. L’inspecteur de vie scolaire, Mady Babacar Camara, représentant l’inspecteur d’académie, a plaidé pour une réorientation du système vers les filières scientifiques afin de mieux appréhender les nouveaux métiers qui s’offrent aux populations. Dr Fatou Yatassaye, pharmacienne de son état, a été la marraine de l’édition.
“L’organisation de la 15ème édition du concours Miss Maths et Miss Sciences a connu un grand succès.” Ce sont les paroles tenues par le représentant de l’IA de Tambacounda. Mady Babacar Camara a salué le comité d’organisation : “L’organisation a été parfaite”, a-t-il reconnu. Il a ajouté que de grands moyens ont été mobilisés pour donner à l’édition tout son pesant d’or. C’est parce que, a-t-il souligné, les autorités centrales et académiques tiennent beaucoup à la promotion des sciences et surtout à l’accès et au maintien des filles dans les filières scientifiques. D’ailleurs, rappelle l’inspecteur, c’est l’objectif visé par la Stratégie Nationale de Promotion des Sciences et des Technologies (SNPST). Il s’agit de mieux intéresser les élèves et autres apprenants aux filières scientifiques. Et c’est pourquoi les nouvelles autorités cherchent à faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative. Aujourd’hui, poursuit l’inspecteur Mady Babacar Camara, avec les nouveaux métiers qui s’offrent, il est nécessaire d’avoir des scientifiques pour en bénéficier. D’où l’importance de développer les filières scientifiques. Aux lauréats, il a exprimé ses félicitations, mais il leur a exhorté à maintenir le cap pour d’autres récompenses futures.
Fatou Yatassaye, marraine de l’édition, s’est dite très honorée du choix porté sur elle. “Les sciences ne sont pas une affaire de genre, mais de passion, d’engagement et de travail”, a-t-elle rappelé aux lauréats et aux nombreux élèves présents. Elle les a encouragés à continuer dans cette lancée et à maintenir le flambeau haut pour davantage de filles scientifiques dans la région.
La responsable du bureau genre de l’IA de Tambacounda, maîtresse d’œuvre de l’organisation, a reconnu qu’il persiste encore des inégalités dans l’accès aux filières scientifiques, bien que beaucoup d’efforts soient notés. Toutefois, soutient Fatou Mendy, le pays est en plein essor dans l’exploitation des hydrocarbures et a besoin de scientifiques, les femmes ne doivent donc pas être en reste. Elle a martelé à l’intention des lauréates : “Les sciences ne sont pas une affaire de genre, mais de passion, d’engagement et de travail.”
L’inspection d’académie de Tambacounda travaille beaucoup pour la promotion de l’accès, du maintien et de la réussite des filles dans les disciplines scientifiques, a témoigné la responsable du bureau genre.
La porte-parole des lauréates a mis l’accent sur ses petites sœurs : “Travaillons avec passion et rigueur. Soyons des modèles pour nos petites sœurs. Profitons de cette occasion pour leur dire d’oser les sciences et que rien n’est impossible ; il suffit juste d’y croire”, a conseillé la porte-parole.
Abdoulaye Fall /
