Tambacounda : la chambre de commerce répond à Boye Diallo

Les membres de la chambre de commerce de Tambacounda ont tenu un point de presse lundi au domicile de son président absent, sis au quartier Abattoirs. Même s’ils soutenaient ne pas répondre aux attaques du sieur Boye Diallo parues dans la presse, leur déclaration en avait tout l’air. D’entrée de jeu, ils invitent le jeune frondeur à la retenue. « Qu’il sache raison gardée », lui conseillent la bande à Djiby Cissé. Selon le vice-président de la dite institution Mr Kassé, « Boye Diallo serait très mal placé pour donner des leçons car il a été le 1er vice-président de la chambre de Commerce de Kédougou et, malheureusement, il n’a rien apporté à celle-ci ». Pis, argue Mr Kassé, « il a fini par jeter l’éponge, certainement  après avoir reconnu son échec ». Il continue, « Kédougou s’est même félicité de son départ car, il ne leur a rien apporté de plus. Nous taxer d’incompétents, cela est une attitude politicienne car tout le monde sait que beaucoup de facteurs contraignants nous ont empêchés de faire comme il se doit le travail. La chambre n’a pas de siège, les locaux sont exigus, le matériel en manque, entres autres problèmes », liste Kassé avant de poursuivre, « mais cela ne nous pas non plus empêché de faire des réalisations salutaires. Concernant les cartes de commerçants dont Boye affirme qu’elles ne sont pas faisables à Tambacounda, le suivant de Djiby Cissé répond que « plus de 2000 en ont été délivrées, sans compter les cartes consulaires dont plus d’un millier a aussi été délivrées. C’est désolant que des candidats au poste se ruent dans la presse pour tenir des propos politiciens, dépourvus de tout fondement. Depuis plus d’un an, il est campagne mais qu’il la  fasse en sachant raison gardée », réitère Mr Kassé, avant de rappeler que « l’actuel président de la chambre a été réélu à plusieurs reprises et cela a un sens », martèle son poulain.  Le président de la section industrie et services, présent à la rencontre a d’emblée soutenu que la chambre ne se fera jamais sans eux. « J’ai reçu mon agrément en 1977, certainement en ce moment, ce Boye Diallo n’était pas né. Donc même s’il veut la chambre, qu’il sache que nous serons incontournables », dixit le vieux. Kassé reviendra à la charge pour rappeler que durant l’année 2014, ils ont pu décrocher plusieurs formations pour les opérateurs économiques avec l’ADPME, l’APRSI, le FONGIP, l’USAID, entre autres. « Donc dire que nous n’avons rien fait, c’est de la démagogie et des propos purement politiciens », crache-t-il.

Par Abdoulaye Fall