Le Gouverneur de la région de Tambacounda a présidé la cérémonie de lancement de la deuxième phase du programme de l’Epargne Pour le Changement. Ce programme consiste à contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural. C’est grâce à l’appui technique et financier d’Oxfam, que l’ONG la Lumière a mis en œuvre l’EPC.
La deuxième phase du programme « Epargne Pour le Changement » mis en œuvre par l’ONG la Lumière, avec l’appui technique et financier d’Oxfam au Sénégal, est lancée ce jeudi 10 janvier 2013. Ce programme permet aux femmes rurales et périurbaines défavorisées, d’accéder à des moyens financiers adaptés et de façon durable. Pendant l’atelier de formation des facilitateurs sur le business et le leadership, il est question de réfléchir sur l’éradication de la pauvreté et l’émergence de l’entreprenariat féminin en milieu rural. Pour Gabriel Ndiaye, Gouverneur de région, « ce n’est pas évident de regrouper les femmes rurales et de les organiser pour avoir des résultats. Il faut avoir de la volonté pour agir ». Selon le coordonnateur de l’ONG La Lumière, Ibrahima Sory Diallo, « il s’agit de réussir à organiser les femmes rurales en petits groupes, à épargner et à s’octroyer des prêts avec intérêt à partir de leur propres épargnes pour le développement d’activités économiques principalement. Le programme les renforce aussi en matière de santé, de gestion d’activités économiques et de leadership. A ce jour, ce programme a permis d’atteindre 1.277 villages ; de créer 2445 groupes EPC ; de former 52.912 femmes et de mobiliser un fond de 327.427.850 F CFA. Sur le terrain, se sont des femmes très satisfaites qui ont exprimé le soutien financier de la phase 1 de l’EPC. De Ndomoto à Sinthiou Maléme, les réalisations sont visibles, car les femmes bénéficient d’autonomisation financière qui permet de couvrir leurs besoins familiaux. A Sinthiou Maléme, chacune des 25 femmes du groupement a une activité économique (restaurant, petit commerce, élevage etc) personnelle issue de l’EPC. Vive l’entreprenariat féminin et la citoyenneté active.
Par Ansoumana Sadio / Tambacounda.info /
