Dieu sait que de jeunes joueurs talentueux, Tambacounda en dispose à foison. Pourtant, depuis près de deux décennies, la ville peine à être présente dans l’élite du championnat national de football. Ne faudrait-il pas lancer des consultations pour la mise en place d’un club de ville qui serait parrainée par l’institution municipale ou autre mécène afin d’accroitre les chances de nos jeunes de se frayer un passage dans le football professionnel ?
Tambacounda, c’est un secret de polichinelle, regorge d’une kyrielle de jeunes footballeurs qui n’ont pas la chance de percer, faute d’en découdre au plus haut niveau, et cela commence à durer. Les mordus du ballon rond peinent à avoir droit à des matches de ligue 1, surtout que le stade régional est devenu depuis un moment un bijou. Coton sports, Don Bosco et Baobab sont tous alignés en national 2, l’équivalent de la division régionale sous l’ancienne formule. Des amateurs du ballon rond trouveront cette situation peu profitable pour nos jeunes d’autant plus que la formation la plus chanceuse devra encore attendre au moins trois ans pour accéder à l’élite, et avec quelles ressources matérielles et financières. Il faut accéder en national 1, en ligue 2 puis enfin retrouver la ligue 1. Cette hypothèse n’est valable qu’au cas où tout se passe bien pour l’un des clubs. « Des états généraux du football s’imposent à Tambacounda. Nous pensons qu’il est plus que jamais temps de réfléchir sur la question afin de mettre en place un club de ville avec toutes les mesures d’accompagnement nécessaires » nous a confié un technicien en la matière qui dira mettre en avant les intérêts de la ville et des jeunes dont la plupart terminent ici leur carrière sans pour autant avoir la chance de jouer au plus haut niveau, surtout quand ils ont choisi comme métier le football.
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