Kédougou : Deux morts et deux blessés graves, les malfrats défient les forces de sécurité

La bande de malfrats qui opère depuis un certain temps dans la région de Kédougou a fini de semer la panique chez les populations. A la simple occasion, les bandits n’hésitent pas à ouvrir le feu sur leur cible. La dernière en date remonte au dimanche 6 avril aux environs de 20 heures au village aurifère de Samécouta. Deux personnes ont été tuées, deux blessés graves enregistrés.

La région de Kédougou a une fois de plus été le théâtre d’actes de grand banditisme. Une bande de malfaiteurs fortement armés s’est invitée dans le village aurifère de Samécouta nichée à moins de 10 kilomètres de la commune de Kédougou. Il ressort des témoignages recueillis auprès des témoins que nous avons joint que c’est vers 20 heures 35 minutes que les malfaiteurs, au nombre de deux, venus à bord d’une moto ont fait irruption dans le village aurifère. « Nous avons été extirpés de nos lits par des assaillants comme pour nous dissuader de fourrer le nez dehors et d’entraver le cours normal de leur forfait », explique notre interlocuteur résidant dans ce village. Puis renseignent nos sources « les malfaiteurs se sont dirigés sans détour au domicile d’un acheteur d’or, réputé être fortuné. Là, les deux assaillants encagoulés et armés jusqu’aux dents ont tenu en respect leur cible dont l’identité n’a pas été révélée. Sur place, les bandits lui ont contraint à leur remettre toute son économie. Le commerçant s’y est formellement opposé. Les malfaiteurs ont alors usé d’une violence inouïe. Au cours du sale quart d’heure qu’il a passé, le commerçant s’est retrouvé avec une balle dans la tête. Trois personnes seront également touchées par les balles tirées par les malfaiteurs ». Au finish, les malfrats qui n’ont pas pu mettre la main sur de l’argent se sont retirés laissant sur place le mort et les trois blessés très mal-en-point. Celles-ci ont été secourues et admises en observation au district sanitaire de Kédougou avant que l’un des blessés ne succombe de ses blessures, portant à deux, le nombre de morts. La gendarmerie qui a procédé au constat a ouvert une enquête.

 

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