Ils sont des acteurs à part entière des compétitions de football dans le cadre du championnat national populaire. Fortement cramponnés à leur crédo « sauver ou périr », les soldats du feu jouent au moins 270 mn tambour battant au chevet des blessés et autres malades.
Ils ont la manie de ne point être en retard et veillent comme à la prunelle de leurs yeux sur le déroulement des rencontres. Combien de fois les pompiers tiennent des sprints sur l’aire de jeu dès que le directeur de la partie leur fait signe qu’il y a un joueur blessé ? Combien de fois ils font des rotations vers les structures de santé quand un joueur est gravement blessé ou quand un spectateur s’évanouie ? Qu’il pleuve ou vante, ils sont là, prêts à intervenir. Les soldats du feu constituent incontestablement un maillon essentiel de la chaine navétane. Eux jouent au moins 270 mn, donc durant trois rencontres, ils vont et viennent, en courant de surcroit, ce n’est pas un hasard s’ils écrasent tout le monde durant les championnats militaires d’athlétisme. Rassurant non ?
Boubacar Dembo Tamba / www.tambacounda.info /