Décidément les « hostilités » pour le contrôle de l’institution municipale de Tambacounda ne seront guère de tout repos. Ousmane Cissokho et son mouvement citoyen se battront sous la bannière de « Justice et Démocratie Républicaine » du Dr Oumar Ngalla Ndoye. Ce lundi, lui et ses compagnons s’affairaient au tour du dépôt de leur liste par le mandataire Moussa Sakho, un inspecteur de police à la retraite.
Oury Bâ et Souty Touré font cause commune. Alassane Guissé et Abdourahmane Dialinké Dabo se sont eux aussi donnés la main. Bennoo Bok Yaakar tergiverse. Benno Siggil Sénégal affûte ses armes. Les libéraux requinqués par le « come back » de leur pape n’ont pas dit leur dernier mot. « Justice et Démocratie Républicaine » s’annonce, et ce sera avec Ousmane Cissokho qui dira opérer un bouleversement de perspectives. « Le mode de choix de nos candidats conseillers est en soi une rupture. Nous avons procédé par assemblées générales dans les quartiers pour confectionner nos listes, et c’est sur la base des priorités formulées par les habitants de chaque quartier que nous allons concevoir notre plan d’investissement communal » a d’entrée de jeu souligné le candidat à la succession de Oury Bâ, non sans avoir au préalable laissé entendre que « la voirie et l’assainissement tout comme l’éclairage public et l’extension du réseau d’adduction d’eau à des quartiers comme Kandéry constituent une sur priorité ». Du côté de ce mouvement citoyen l’on dira ériger en sacerdoce le manque de promesses surtout celles mirobolantes, « il sera plutôt question de concevoir et de mettre en œuvre un programme sur la base de l’évaluation participative des besoins clairement identifiés et hiérarchisées par les populations avec lesquelles nous allons signer un contrat de mandature qui fera que tous les semestres, nous ferons face à elles pour un compte rendu de nos activités et recueillir leurs suggestions » affirme-t-on. Interpellé sur le duo Oury Bâ/Souty Touré qui vient de voir le jour à Tambacounda, Ousmane Cissokho qui semble bien connaitre le théoricien de la décentralisation, soutiendra qu’il voudrait bien l’entendre « s’expliquer sur son choix de laisser filer le poste de député dans l’ancienne législature à Ahmed Saloum Boye quand il est entré dans les bonnes grâces de Wade qui l’avait nommé sénateur ». Quant à l’actuel édile de Tambacounda, Mr Cissokho expliquera qu’ »il sera jugé au finish par les populations qui attendent encore de sortir de l’ornière du mal développement qui s’empire à Tambacounda ». Pour lier l’utile à l’agréable, Ousmane Cissokho offre ce lundi une soirée culturelle au stade régional de Tambacounda aux jeunes.
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